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Biographie

Je suis née à Paris où j’ai vécu jusqu’à l’âge de trente ans. Bien que j’adore cette ville, je l’ai quittée durant une vingtaine d’années pour élire domicile en proche banlieue, à quelques encablures du parc de Sceaux, parce que je rêvais de calme et de verdure. Depuis peu, je suis revenue dans la capitale où j’habite le quartier pittoresque de la Butte-aux-Cailles, situé dans le treizième, chantre du Street art.

Enfant, j’étais plutôt bonne élève mais je n’aimais pas l’école. Celle où j’étais scolarisée ne laissait aucune place à la créativité des élèves. Je m’y ennuyais. Me voyant malheureuse, mes parents ont eu l’idée de me faire passer l’examen d’entrée à l’Ecole Alsacienne. Par bonheur, je l’ai réussi et me suis beaucoup plu au sein de cet établissement que je n’ai plus quitté de la huitième jusqu’au bac. Outre un enseignement de grande qualité, on m’y a appris à cultiver une chose essentielle à mes yeux : l’esprit critique. Ne pas prendre tout pour argent comptant, savoir écouter, analyser, réfléchir par soi-même… cela permet de bien grandir et plus tard, de vivre sans doute un peu plus libre.

Le bac en poche, je me suis inscrite en droit, à Paris II-Assas. J’ai immédiatement adoré cette matière, que d’aucun croit pourtant rébarbative. Le droit est le reflet de la société. Il dit tout de nous et de notre époque : valeurs, croyances, mœurs, pratiques… même nos rêves sont codifiés. Code civil, code du commerce, code des sociétés, code du travail, code pénal… je me suis appropriée le lourd corpus normatif et j’ai appris à jongler avec les règles. Se glisser dans les interstices des non-dits ou des « mal-dits » de la loi, trouver des arguments pour faire pencher la balance en sa faveur, défendre parfois l’indéfendable, le droit est une formidable gymnastique intellectuelle à laquelle j’ai pris goût.

Après une Maîtrise de droit privé général, j’ai suivi un troisième cycle de droit de la propriété littéraire, artistique et industrielle. A l’issue de cette année de spécialisation, j’ai obtenu mon DEA.

Dans la foulée, j’ai réussi le concours d’Ingénieur d’Etudes du CNRS. J’ai travaillé quatre ans au siège de cet établissement. J’étais chargée des contrats liés à la valorisation des brevets. Puis, la Bibliothèque nationale de France, dont le nouveau site François Mitterrand allait bientôt ouvrir ses portes, a fait appel à moi pour s’occuper de toutes les questions relatives aux droits d’auteur, notamment celles posées par l’important programme de numérisation des œuvres littéraires.
Mon bureau se situait au sixième étage d’une des tours de la BnF. De là, j’avais une vue imprenable sur l’esplanade et le jardin intérieur. Quelle fierté de participer, même à mon petit niveau, à l’un des plus beaux projets culturels français du XXème siècle ! Je suis restée un peu plus de six ans au service juridique. Puis, j’ai souhaité m’arrêter de travailler quelques temps pour profiter de la venue au monde de ma seconde fille. Et finalement, la vie a fait que je n’ai jamais repris mon activité salariée.

C’est à cette période que j’ai commencé à écrire. Jusqu’à cette date, je n’étais qu’une lectrice. Mais une lectrice boulimique et assidue depuis le plus jeune âge ! Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours énormément lu. La base, ce qu’on appelle « les classiques », c’est-à- dire les auteurs majeurs français, russes, anglo-saxons, mais aussi des auteurs plus confidentiels d’hier et d’aujourd’hui. Encore maintenant, bien que j’écrive plusieurs heures chaque jour, lire reste mon activité favorite. Je lis des romans et beaucoup d’essais. Philosophiques ou théologiques.

Par ailleurs, je suis membre de l’Association des Philosophes Chrétiens qui publie chaque trimestre Réflexions chrétiennes, une Revue de philosophie que j’affectionne et pour laquelle je donne occasionnellement des chroniques et recensions.
Je lis aussi dans le cadre de mon activité journalistique. Après avoir successivement été critique littéraire pour La Revue Littéraire (Editions Léo Scheer), puis pour Le Magazine des Livres, je chronique actuellement pour le mensuel Service Littéraire et pour le site Le Salon Littéraire (http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/).

Après avoir écrit des billets réguliers pour la page "Post Scriptum" de l'hebdomadaire La Vie, j’ai tenu la rubrique « Chemin faisant » de l’hebdomadaire Suisse L’Echo Magazine.

L’écriture est pour moi une proposition de dialogue avec autrui. Ecrire revient à tendre des fils vers le public pour que des gens qui se reconnaissent dans mon univers, s’en emparent. Comment sont perçus mes textes ? Je me pose souvent cette question. Certains lecteurs m’envoient une lettre, un mail, me glissent leurs impressions lors d’une signature, interviennent dans le cadre d’une présentation. C’est exactement pour cela que j’écris. Pour échanger, partager, converser. J’en profite pour remercier ici tous ceux qui m’écrivent. C’est un grand honneur et une grande joie de recevoir vos commentaires et réactions. Merci infiniment de ces marques d’intérêt pour mon travail.

Ecrire s’inscrit aussi dans ma quête spirituelle. Fondamentalement, je crois que tout artiste est en quête d’absolu. Quand j’écris, je creuse au plus profond de moi pour y puiser ce que j’appellerais « une forme d’essentiel » et tenter de la restituer en mots. Ecrire consiste pour moi à essayer de traduire l’invisible réalité. A travers mes ouvrages, j’espère parvenir à mettre en lumière la transcendance universelle et sacrée de la vie. Et ce, même si certains des thèmes que j’aborde, notamment celui du désir que j’ai développé sous l’angle fictionnel dans plusieurs romans, dont un érotique, et dans un essai coécrit avec mon ami auteur et historien Joël Schmidt, ont pu paraître à certains par trop éloignés de l’idée qu’ils se font de Dieu. A mes yeux, sensualité et spiritualité ne sont nullement antinomiques. Au contraire, le désir charnel, qui est une des multiples facettes du Désir-Elan de vie animant chacun d’entre nous, jette un pont entre Terre et Ciel. Le désir est une grâce. Un hymne à la beauté de la vie. Il fait souffler le grand vent de l’Amour sur le monde sans jamais l’autoriser à retomber.

En 2005, j’ai eu la chance que l’un de mes textes séduise une petite maison parisienne indépendante avec qui j’ai signé mon premier contrat d’édition. Depuis, j’ai publié plus d’une quinzaine d’ouvrages (romans, recueil de nouvelles, essais) chez différents éditeurs, notamment Ramsay, Robert Laffont, Albin Michel, Salvator, Desclée de Brouwer, Le Rocher, Le Cerf, Tallandier.

J’ai obtenu deux prix littéraires : Le Prix Charles Oulmont de la Fondation de France pour mon roman « Lame de fond » paru en 2012 chez Albin Michel, et le Prix Louis-Marin de l’Association des Ecrivains Combattants pour mon essai « Vivre libre avec Etty Hillesum », paru en 2018 chez Tallandier.

Je suis membre du jury de trois prix littéraires : Prix Charles Oulmont de la Fondation de France, Prix Simone Veil et Prix des Romancières, dont je suis vice-présidente aux côtés de Michèle Kahn, la présidente.
Je suis également membre d’honneur du Club Rotary de Doullens-Auxi-Val d'Authie.

Enfin, après avoir consacré trois essais à la belle figure spirituelle d’Etty Hillesum, je suis présidente de l’Association des Amis d’Etty Hillesum depuis le décès de Jean-Pierre Nave, son fondateur, en 2016.